Alienor d’Aquitaine est un grand nom au cœur de l’histoire conflictuelle de la France et de l’Angleterre au Moyen-âge.
Divorcée d'avec le roi de France Louis VII, elle épousa le comte d’Anjou, Henri Plantagenêt qui deviendra plus tard Henri II roi d’Angleterre… et, de par l’union des deux fiefs d'Aquitaine (dont le Poitou) et d'Anjou, possesseur d’une moitié de la France.
Ce sera la première guerre de 100 ans…
Le souvenir de Alienor d’Aquitaine est encore vivace à Nieul-sur-l'Autise (notamment à l’abbaye Saint-Vincent) qui la vit naître en 1122.
Leur fils, le célèbre Richard Cœur de Lion, parcourra la Vendée, notamment à Talmont-Saint-Hilaire où le futur roi d’Angleterre aimait chasser et se reposer.
La forteresse médiévale est aujourd’hui l’objet de visiteset bientôt le lieu d’un spectacle médiéval.
Rabelais nous mène à Maillezais sur les restes de l’abbaye bénédictine qui connut ses heures de gloires du XIème au XVI ème siècle. Alors évêché, Maillezais va abriter en 1518 Rabelais venu s’y réfugier, sous la protection de l'évêque Geoffroy d'Estissac, après quelques démêlés avec les Franciscains de Fontenay le comte.
C’est sans doute là qu’il imagina Thélème, et les personnages de Gargantua et Pantagruel.
Maréchal de France à 27 ans, Gilles de Rais inspirera les écrivains, et notamment Perrault et son fameux "Barbe-bleue". Homme très fortuné, ce compagnon de Jeanne d’Arc sombra dans la mégalomanie et la folie meurtrière.
Les salles basses du donjon de Tiffauges ont, dit-on, servi de théâtre à ces turpitudes
Richelieu est connu comme un des hommes d’État majeur du XVII ème siècle. Peut-être ignore t-on qu’il fut évêque de Luçon de 1606 à 1623.
Armand du Plessis de Richelieu dut d’obtenir cette charge épiscopale à l’âge de 20 ans à la défection de son frère.
Il ne fut ordonné prêtre et évêque que deux ans plus tard… La gloire de sa carrière politique rejaillit sur la ville : ce fut un bâtisseur qui construisit à Luçon le premier séminaire de France.
Une statue rappelle cet illustre cardinal, qui devint le très puissant Premier ministre de Louis XIII.
Parmi d'autres chefs vendéens, tels que D'Elbé, La Rochejaquelein, Stofflet ou Bonchamps, François de Charette personnifie les guerres de Vendée.
De 1793 à 1796, trois années terribles où vont s’affronter "Blancs" et "Bleus".
La Vendée en restera marquée longtemps, tant les atrocités y furent nombreuses, comme en témoigne le mémorial de Vendée érigé aux Lucs-sur-Boulogne, où furent massacrées plusieurs
A quelques minutes de là, le Logis de la Chabotterie est un voyage dans le temps : on y retrouve le charme rustique et délicat d’un château du XVII ème siècle qui est aussi un haut lieu historique :
C’est en effet dans ces lieux que fut arrêté le général Charette, marquant ainsi la fin de la guerre de la Vendée.
Petit bourg du bocage, Mouilleron en Pareds présente la particularité d'avoir vu naître, à quarante-sept ans d'intervalle, deux vainqueurs des deux guerres mondiales du XX ème siècle : Georges Clemenceau et Jean de Lattre de Tassigny.
Le premier, président du Conseil de 1917 à 1919, mérita d'être appelé "le Père la victoire" pour avoir galvanisé les énergies françaises dans une période difficile.
Il signa au nom de la France le traité de Versailles, qui sanctionna la défaite de l'Allemagne.
En Vendée, tout parle de Clémenceau : du château familial de l'Aubraie à sa tombe de Mouchamps, en passant par la "bicoque" de Saint Vincent sur jard où il passa ses dernières années.
Quand à De Lattre, il eut la lourde tâche de commander les troupes françaises lors du débarquement de Provence, puis lors de la chevauchée de la 1ère armée jusqu'en Alsace, puis au Rhin et au Danube.
Il reçut au nom de la France la capitulation allemande le 8 mai 1945.
Maréchal de France après sa mort, en 1952, il repose dans sa cité natale, où l'on peut visiter sa maison de famille.
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